Un soir d’été à la nuit tombée, je me suis hissé au sommet de l’Eglise de la Madeleine accompagné d’un de mes fidèles compagnons de sortie. Après une courte escalade, nous avons pu profiter de la vue d’en haut et admirer les hauts-reliefs monumentaux de l’un de ces frontons.
Commencée en 1764 sous Louis XV, la Madeleine devait être une église ressemblant à celle des Invalides. Cependant, à peine commencée, la construction est détruite avant de reprendre en 1777 puis de s’arrêter de nouveau au moment de la Révolution.
Ce n’est qu’en 1806 que le chantier reprit. Napoléon souhaitait faire de la Madeleine un temple à la gloire de la Grande Armée de Napoléon. Mais suite à la défaite contre les Russes en 1812, le monument devint à nouveau une église.
Après moultes péripéties qui retardèrent sont achèvement, l’église fut terminée en 1842 puis consacrée en 1845… 81 an après le lancement du chantier.
La Madeleine
Nettoyage archéologique
Je suis parti passer ce dernier week-end en Normandie, loin du tumulte parisien, entouré de végétation et n’entendant pour seul bruit celui des oiseaux et du vent.
J’ai participé bénévolement au nettoyage archéologique d’un château du XIème siècle en cours de reconstruction depuis quelques années. Nous étions huit à retirer la végétation du sommet d’une tour porte et à gratter la terre jusqu’à mettre à nu la pierre. Ensuite il nous a fallu évacuer des dizaines de seaux que nous avons tamiser dans l’espoir de trouver des éléments de poterie, des pointes de flèches, de la monnaie… malheureusement nous n’avons rien trouvé d’intéressant cette fois-ci.
Nous avons passé la nuit là-bas dans une maison rustique construite dans l’enceinte du château avant de reprendre le train en direction de Paris. C’était un weekend agréable qui me donne déjà envie d’y retourner !
Diner au bord de la Seine
En Mars, je rejoignais quelques amis pour un diner au bord de la Seine. Après quelques minutes à papoter en surface à attendre que les badeaux disparaissent, nous nous sommes engouffrés sous une lourde plaque de fonte. Plongés dans l’obscurité d’un petit local technique, éclairés par une bougie et par la Tour Eiffel, nous avons profité de la soirée pour manger tout en discutant de nos récentes explorations.
Sans le savoir, nous passions notre dernière soirée innocente avant le confinement.
Perchés au dessus de La Chapelle
Un jour d’hiver pluvieux, j’ai reçu un coup de fil d’un de mes compagnons d’exploration qui m’annonçait qu’un chantier débutait sur une église du quartier de La Chapelle. Le soir même, nous étions en train de grimper jusqu’à la flèche grâce à l’échafaudage tout juste installé.
Une nuit pas comme les autres
En Octobre dernier, avec quelques acolytes nous avons entrepris l’ascension d‘une des plus belles gares de France. Une exploration hors norme au cœur de la Capitale. Nous avons réussi à nous hisser jusqu’au toit de l’édifice en toute discrétion pour y réaliser quelques clichés.
En 2016, du haut d’une tour en construction, j’avais déjà pu voir la gare sous un angle peu commun. Je vous laisse imaginer la sensation qui a envahi mon corps lorsque je suis arrivé au pied de cette horloge titanesque dont les cadrans mesurent pas moins de 6,4m !
A noter, que c’est également la seconde horloge la plus haute du monde après sa concurrente outre-manche qui se dresse en haut de Big Ben.
Cathédrale de Reims
Il y a quelques semaines, je suis allé visiter la ville de Reims pour changer d’air. En arrivant au pied de son imposante cathédrale, je suis tombé sous le charme. Cette cathédrale possède une charpente en béton armée qui fut installé suite à un incendie ravageur. Aujourd’hui, elle est en cours de rénovation. D’ailleurs, le travail des ouvriers et stupéfiants tant il est précis et fidèle à ce qu’était le monument à l’origine.
Et si nous allions la découvrir sous un angle inhabituel ?
Exposition à TeamTO
Cela fait quelques mois que je travaille à TeamTO et on vient de me proposer d’exposer mon travail sur les murs de l’entreprise ! J’y exposerai une partie de mes séries « Sur les Toits « et « Paris vu d’en Haut« . Cet événement sera bien privé et réservé aux employés. Le vernissage arrive très vite, il faut que je termine de préparer mes impressions dibond !
Un grand merci à Raber M. qui a permis la mise en place de cet événement.
« Fous de Toits » sur TF1
En Octobre 2016 j’ai eu l’honneur d’être interviewé par la jeune journaliste Laura Chemouny dans le cadre du tournage du reportage « Fous de toits« . Perché sur le zinc des habitations de la butte Montmartre, nous avons été interrogés avec deux acolytes sur notre passion : la stégophilie (aussi connue sous le nom de toiturophilie).
Reportage « Fous de Toits » sur TF1 samedi 28 Février 2017. En compagnie de Benjamin Babiz et Lorine.
(Edit : Malheureusement l’extrait vidéo n’est plus disponible en ligne, du coup je vous l’ai remplacé par une photo de nos têtes… ne nous juger pas !)
Exploration d’une église parisienne
Il y a quelques années, avec une amie on a repéré un échafaudage en construction sur une église parisienne. Alors qu’il n’était pas complétement installé, nous en avons profitons pour nous hisser jusqu’au toit de l’édifice. Après quelques photos depuis ses hauteurs, nous nous sommes faufilés à l’intérieur par une porte ouverte sur le toit.
Vous pouvez voir plus de photo de Paris et ses monuments vu d’en haut dans ma galerie consacré à ce thème.
Rencontre avec Jordane Saget
Hier je me baladais sur Instagram quand je suis tombé sur le profil d’un artiste parisien que j’avais repéré il y a bien longtemps sans réussir à le trouver. Je l’ai donc contacté immédiatement, Jordane Saget, très réactif, m’a proposé d’aller boire un verre et chercher quelques spots. Vous avez très certainement déjà vu ses œuvres dans la rue, un couloirs du métro, un panneau d’affichage vierge ou une petite fontaine
Agé de 35 ans, Jordane Saget a laissé son carnet de croquis de coté depuis un moment, lui préférant la rue et les souterrains comme supports. Ce qu’il apprécie c’est le coté éphémère de ses œuvres ; et même si un coup de jet d’eau, une bonne pluie ou de chiffon humide supprimerait toute trace de son passage, certains de ses dessins subsistent plusieurs mois. Jordane ne prend absolument aucun recul sur son travail lorsqu’il le réalise, tout est intuitif et spontanée. Ce n’est qu’une fois fini qu’il s’éloigne et l’immortalise d’une photo avant de partir en quête d’un autre spot.
Armé de ses craies, nous avons arpenté les rues de Paris tout l’après-midi. Bien entendu cette rencontre n’en restera pas là, nous vous préparons déjà un projet qui j’en suis sûr vous plaira !